Le métier de boucher n’est pas simplement que de couper et vendre de la viande. Et loin des idées reçues qu’être boucher-charcutier est un métier pénible. Il y a eu de grandes évolutions par rapport à nos aînés, qui eux devaient faire preuve de courage pour de nombreuses raisons. Non, nous soulevons pas des carcasses en longueur de journée, un gros travail de confort et de sécurité sont mis en œuvre.
La boucherie est un point central dans la vie d’un village, d’une ville comme témoigne l’épisode Covid-19 ou seul lien social était bel et bien le notre. C’est valorisant de pouvoir se dire, qu’on peut apporter à une population autre chose que de la viande. Choisir d’être boucher, c’est d’abord acheter des bêtes, que ce soit sur pied ou en carcasses, désosser ces dernières afin de préparer et de façonner chaque morceaux de viande à sa manière. Et élément tout aussi essentiel, vendre ses produits et avoir le sens du commerce puisque nous sommes le dernier élément de toute la chaîne en contact avec le client.
» Etre fervent défenseur de la qualité ! «
Travailler dans la boucherie artisanale, c’est faire au quotidien de la communication, du marketing, de la gestion, des ressources humaines . En fait c’est un métier extrêmement complet dans lequel on apprend tous les jours et/ou on ne s’ennuie pas. Il faut également être un fervent défenseur de la qualité, aimer les gens, mais aussi aimer les animaux. Cela peut paraître paradoxal quant au métier que l’on fait, mais le respect du bien être animal est essentiel et même lorsqu’on reçoit nos viandes en boutique.
En dix ans le nombre d’apprentis à doubler et les reconversions se multiplie, vous savez ce qu’il vous reste à faire !