Les livreurs de carcasses vous expliqueront qu’il ne faut pas forcément être costaud pour faire ce métier. Mais il faut reconnaître que soulever des carcasses de plus de 80 kg, il faut avoir de sacrés biceps.
La journée de Ghislain commence très tôt, dès deux heures du matin il pose son premier pied au sol aussitôt le réveil sonne, comme plusieurs milliers de livreurs dans notre pays. Quand notre sommeil est le plus profond, eux font le choix de se lever pour organiser et charger le camion aux abattoirs ou aux dépôts afin de livrer tous les bouchers sur leur tournée.
De gros bras d’accord, mais le sens de l’organisation est primordial et de la technique quand on accroche les carcasses dans un frigo. La chaîne du froid doit être respectée, afin que les denrées alimentaires restent à la même température est évitée les coups de chaud.
Nous mêmes bouchers, nous sommes reconnaissants de leur métier, car nous avons conscience que c’est loin d’être facile, très usant physiquement. Même si des efforts ont été faits par les entreprises en matière de sécurité et de confort pour eux, cela reste un métier très difficile.
Nous tenions à vous dire merci, et le plus bel hommage que l’on peut vous faire c’est de vous dire merci, de vous respecter et vous offrir le café en échangeant quelques mot afin de garder ce lien social avec vous. Vous les hommes forts et courageux de notre corporation.